Carnet de Ballades en Franche-comté AOÛT 2004 |
Nous y avons rencontré des bergers qui
vivent 6 mois de l'année avec leur troupeau de vaches. Nous nous sommes posés la question suivante : mais d'où viennent les cochons qui sont dans les saucisses de Morteau ? Nous avons été hébergés sous un tipi, découvert norbert le frère de jean-claude, mangé une fondue le 15 août et plein d'autres choses... |
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dimanche
8 |
Départ de Strasbourg en train le 8 août. arrivée à Montbéliard et finalement nouveau train jusqu'à l'Isle sur le Doubs puis vélo sur les petites routes... ça cogne ! Blussans, Sourans, Lanthenans, TOURNEDOZ (MH!), col de Ferrière et Rahon : petite chambre d'hôte complète ! Mais on nous trouve quand même une petite place à côté des poules. Par contre il y a de la place à table ! Super repas dont le poulet sur lequel nous avions fantasmé toute la journée sur nos selles... |
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Le temps de faire sa toilette du matin dans la grange à vache et c'est reparti ! Sancey le Grand, Surmont, La Violette, Pierrefontaine-les-Varans, la Sommette puis Avoudrey... et grande pause en attendant le train qui nous évitera de passer un col à bicyclette ! pourquoi se faire du mal quand peut se faire du bien (règle d'or que nous mettrons toujours en pratique) on est en vacances, pas en compétition ! Arrivée à Gilley, pas vraiment de café sympa. Il n'en reste d'ailleurs plus beaucoup dans nos campagnes, nous trouverons sans mal un camping ! A 1,5 km de la gare, en dehors des grans axes, à côté des fermes à vaches. Le Lava. Arrivée à 18h30, installation puis retour à pied place de la gare pour un petir resto. faut pas déconner, le train ça creuse aussi. |
lundi
9
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mardi 10 |
Temps plutôt moche, petite marche autour du camping qui nous amène à Remonot, enfin un petit café tenu par une vieille dame pleine d'énergie, mais pas de portefeuille, tant pis, nous reviendrons. Orage, averse toute la nuit. La tente tient le coup. | ![]() |
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Ballade, redescente à Remonot, on l'aura notre petit
apéro ! puis retour au camping, en passant on s'arrête
chez le fermier pour acheter quelques oeufs et du lait (offert
à marie). Dans l'après midi en cherchant libé (faut quand même se tenir au courant des infos) on décide de pousser jusqu'au Tuyé du papy gaby. Un lieu myhique, présenté dans tous les guides de franche-comté, capitale de la république du Saugey, où l'on pourra visiter et assister à une présentation pure langue de bois de connifère sur la fabrication des saucisses de Morteau et autres viandes fumés. Après la visite j'ai toujours pas compris où et comment ont été élévés les cochons avec lesquels on fabrique tant de saucisses fumés. Bon c'est pas grave il nous reste encore beaucoup de kilomètres à parcourir et on tombera surement sur des troupeaux de cochons aussi symptahiques que les Montbéliarde. Ah j'oubliai ! pour les amateurs d'automates(genre les mystères de l'ouest) le Tuyé est une étape à ne pas manquer, d'ailleurs je recommande d'y aller en 4x4 ou en moto kawazaki 1000, y'a une sacré côte pour y arriver ! Pour le repas du soir lentilles-saucisse de morteau-oeufs frais |
mercredi 11 |
jeudi 12![]() |
Départ de Gilley par la piste cyclable. On impresionne toujours autant quand on nous voit recharger tout notre bardas sur deux bicyclettes. Une jolie piste cyclable nous permettra de relier Gilley à Pontarlier. Ancienne voie de chemin de fer, elle a été recylée (c'est le cas de le dire !) pour les bicylettes et piétons, initiative intelligente et trop rare ! Petite pause bucolique dans un pré, y'a pas de mal à se faire du bien ! A Pontarlier on évite de justesse de prendre le ciel sur la tête, il pleut comme Montbéliarde qui pisse ! On passe rapidement par la Distillerie chez les fils Pernot, on repart avec de l'absinthe, des liqueurs et quelques dégustations qui finissent par nous casser les jambes. Les bouteilles prennent place dans nos sacoches déjà bien pleines. On passe rapidement à l'office du tourisme comme tout touriste qui se respecte et on repart avec plein de documents inutiles, comme d'ab ! En attendant que les nuages se vident sur Pontarlier on s'arrête au café de France ; brasserie-salon de thé, vieillot, genre café montmartre du début du siècle, très sympa. Café et tarte au chocolat nous permettrons de patienter et de nous redonner le courage de remonter sur nos montures. Après concertation on prend la direction du lac St-Point. Heureusement que la route est bordée d'une piste cyclable jusqu'à Oye et Pallet, puis tatonnement autour des petits villages autour du lac à la recherche d'un improbable toît où passer la nuit. On finit au camping de St-Point lac sur l'emplacement d'un couple allemand qui nous accueille gentillement. Le camping était complet et nous n'avions plus la force de repartir. Le soir nous allons au restaurant de l'hotel monnot : fritures... Il n'y a plus de place dans l'hôtel, une chambre se libèrera le lendemain, on nous prévient qu'elle est sous les combles et que les toilettes sont sur le palier. Super ! C'est exactement ce que l'on cherchait, romantique et pas cher ! |
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On déguerpit très tôt du camping en remerciant
rapidement nos hôtes. L'hôtel nous acueille dès 11
heures. Marie prend un bain, elle est trop contente, moi je me couche
et dort
comme une enclume ! Il parait que j'aurais ronflé à
reveiller un sourd ! On est quand même des citadins, ça faisait près d'une semaine que l'on dormait sous la tente ! Ballade jusqu'à port-titi, petit village de pêcheur qui fête ses 100 ans. Tout le monde se prépare pour le lendemain. Au programme : saucisse merguez, donner kebab(c'est fou !), son et lumière avec feu d'artifice... On promet de revenir le lendemain. On repart jusqu'au restaurant table comtoise. On prend chacun un pavé de boeuf au bleu Gex. (quatrième et dernier fromage de la région, avec le comté, le morbier et le mont d'or). Miam ! |
vendredi 13 |
samedi 14 |
Temps bof ! Couvert, très frais. Aujourd'hui c'est ballade à pied : Labergement Sainte-Marie par le sentier du tour du lac, joli. 14 km aller et retour. pause poulet roti là-bas. Ca caille, mais on a trouvé libé. Retour au contact avec la civilisation et la culture ! Pause café, on téléphone à la petite échelle pour réserver et prévenir que nous partons à vélo demain matin pour leur petit chalet et qu'il ne s'inquiètent pas si nous arrivons en retard pour le dîner. Nous savions que l'auberge était perchée à 1200 mètres d'altitude et qu'il nous faudrait monter les côtes les plus dures de notre voyage. Nous avions trouvé l'adresse sur internet et au feeling on s'était dit que cela serait le point à partir duquel on commencerait à revenir en arrière, donc le début de la fin des vacances, snif. Mais il nous restait encore une bonne moitié. Retour à l'hôtel et après une sieste nous partons pour la fête de port-titi. Une fête quoi : saucisse, son et lumière et feu d'artifice. il était tard, la nuit était déjà là. Pour le retour, sans lumière, nous avons du jongler sur la route entre les badauds et les voitures. Je me suis retrouvé dans le fossé, pas de mal, on arrive à l'hôtel pour notre dernière nuit dans un lit. On en aura bien profité. |
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Vive toutes les Marie ! On part après que la brume se soit levée, grand soleil, direction Rochejean pour le début de la montée vers l'auberge. Après deux étapes indispensables pour nos organismes aux Granges de Meix et aux Granges Raguin et une superbe descente nous arrivons à la Petite Echelle. Tout le monde est dehors, les tables sont animées, tout le monde à l'air heureux ... tant mieux nous aussi ! On pose nos bicyclettes et on s'installe à notre tour. Les tipis sont bien là, c'est comme on l'avait imaginé, convivial, détendu, vert,.... Les enfants jouent à un bowling improvisé, en face la dent du Vaulion complète le décor déjà impressionant. Nous prenons un goûter au fromage blanc maison myrtille, tarte aux framboises, jus de pomme pastis, les vacances quoi ! c'est bon ! Un groupe Suisse Allemand donne un petit concert dans le gazon sur la terrasse, que demande le peuple ? A la fin du concert nous répondons à l'appel de la nature! Le lieu nous invite à nous promener et nous n'avons que l'embaras du choix. Nous optons pour un passage de frontière à travers les bois. La Suisse n'est pas loin et c'est toujours interressant de connaître des passages de frontière, on ne sait jamais des fois que la situation se gâte en France! Après quelques minutes nous arrivons au poste de douane, une barrière avec une baraque type joliette de jardin. On passe l'air de rien, avec le plaisir de traverser une frontière sans être controlés Quel bonheur ! C'est comme si on nous faisait confiance, j'aime bien. Bon, un panneau indique quand même qu'il ne faut pas exagérer et faire passer trop de truc ! Nous ne sommes plus dans la cee, ça fait bizarre, mais on s'habitue vite. Nous empruntons des petits chemins de forêt et avons la chance de ramasser quelques fraises des bois ( mais attention il parait que les renards font pipi dessus et qu'après on a des maladies bizarres). J'en mange quelques unes avec mauvaise conscience, mais tranquille. Nous apercevons deux écureuils et une chevrette, ouahouh c'est la nature ici, c'est sauvage. Retour à la petite échelle, nous retraversons le poste frontière, toujours pas de douanier, c'est magnifique. Arrivés au chalet, nous nous installons à l'intérieur, c'est tout resté comme à l'époque, XVII ème il parait. Nous dînons à la bougie: fondue aux champignons !!! La soirée est animée par un sosie de G. brassens, il lui ressemblait tellement que je sais pas, ça faisait faux. Bon il connaissait super bien les textes et tous les trucs. il nous a raconté plein d'anecdotes, tous les concerts où il avait été voir le vrai... Comment il le vénérait. Bon. Y'a juste un moment ou il a plus du tout été comme G. Brassens c'est quand il a voulu être drôle, enfin qu'il pensait être drôle. C'est dommage il était bien en sosie de G. Brassens, bien que moi j'aime pas trop les sosies, je préfère les originaux, même si c'est pas des stars. Bon enfin bref, il nous a chanté une chanson de francis cabrel, il savait visiblement aussi faire francis cabrel, mais il a changé les paroles de je ne sais plus quel tube, ah si, je l'aime à mourir dans une version sexiste pas marrante du tout. Agravant son cas, il a enchainé avec en une chanson version raciste qui n'a fait rigoler que les 20% de l'auditoire (cf. 21 avril 2001). les 80% restant était consternés. Mais comme disait Martin Luther King ce qui est dangereux c'est pas seulement les racistes qui s'expriment c'est aussi les gens qui se taisent. (A méditer !). Norbert, le maître des lieux à l'air géné, l'ambiance étant tout d'un coup tombée, notre artiste passe à autre chose, la soirée est bien avancée, nous discutons avec Norbert et nos voisins. Les alcools sont de sortie, mon voisin déguste un alcool de gentiane, pas évident à boire. Pour ne pas être en reste, j'ai ouvert notre bouteille de liqueur de sapin version 55 degrés. Les échanges se font naturellement, Norbert nous offre des bières et Alexandre rejoint notre table. Nous tchatchons de choses et d'autres, il est cartographe et travaille pour l'ign. Il est aussi président de la maison de la réserve. Norbert nous parle de son métier, il est berger, et préside l'association des bergers du coin. Tout ça est très passionnant, la soirée passe et nous continuons à bavarder de la région, des alpages, des ballades à faire. Généreusement Norbert nous invite à dormir sous le tipi, il est tard et nous acceptons, contents de ne pas à avoir à ouvrir la tente et tout notre bardas. La nuit est fraîche mais nous dormons comme qui rigole ! |
dimanche 15![]() |
lundi 16 |
Premier réveil sous un tipi, je laisse Marie faire une grasse
matinée. Norbert et Alexandre étaient restés au
chalet. Nous nous retrouvons autour d'un petit déjeuner copieux.
Marie nous rejoint un peu plus tard dans une discussion
passionnée sur le mode de vie des citadins et des ruraux. Nous
faisons tous le constat que nous sommes confrontés aux
mêmes problèmes et abérrations. Les 4x4 en ville et
les quads dans les montagnes du jura. La mal-bouffe dans les campagnes
et dans les villes, les constructions irrespectueuses de leur
envirronement, les aménagements débiles de certains
villages, etc... L'heure du déjeuner arrive et nous sommes encore à refaire le monde. Avant de partir pour une ballade pour le Mont d'Or, j'échange des passes dans un tennis ballon avec l'équipe de cuisine de la Petite Echelle. J'ai encore de beaux restes, Marie est impressionnée ! Nous partons alors que les nuages menacent notre projet. Nous arrivons assez vite à la grande échelle, ferme d'alpage qui accueille des groupes en demande du grand air, puis à la ferme d'alpage la Vermode où Maïté et Manu, bergers, nous offrent un thé. nous discutons un moment, j'en profite pour prendre quelques photos de vaches suisse. Le lieu est serein, à quelques hectomètres du Mont d'Or, au milieu de champs de gentiane. Nous reprenons notre chemin à travers les alpages pour arriver au Mont d'Or avant l'orage : 5 minutes exactement ! Le temps de nous extasier devant la perspective sur les lacs et les villages suisse et c'est le déluge. Nous prenons sur la tête l'orage que nous essayions de semer depuis le début de la ballade. Retour en arrière, après quelque hésitations nous retrouvons le chemin, trempés jusqu'aux os, nous nous arrêtons à la vermode. Le themomètre annonce 17 degrés et le poêle est allumé. Chaussures et tee-shirt sont accrochés au-dessus, Marie enfile un pantalon sec de Maïté et nous reprenons un thé réparateur. Après nous être dit au revoir, nous reprenons le chemin de la petite échelle au plus court. Nous reportons à un autre jour le tracé initialement prévu avec Alexandre. Nous arrivons à l'heure du dîner, pour moi ça sera re-fondue, accompagné par clément, c'est son jour de congé, pour Marie une assiette de saucisse de morteau et jambon avec des galettes de pomme de terre (rösti). Nous finissons tard dans la soirée avec norbert, nous sommes passionnés par la vie des bergers, leur rapport à leur envirronnement et plus particulièrement l'utilisation qu'ils font des plantes. |
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Il a plu toute la nuit. Nous avons prévu de partir tôt le
matin. La pluie repousse notre départ à midi. Je finis par me lever. La petite échelle est fermée, pas de Clément qui nous avait dit qu'il était de service pour le petitr déjeuner. Je fais le tour et j'arrive à rentrer par l'arrière donnant sur les cuisines. Les cadavres de bouteilles sur les tables m'indiquent que la soirée s'était poursuivie tard dans la nuit pour l'équipe de la petite échelle et que le réveil n'avait pas du sonner assez fort. Qu'à cela ne tienne, j'ai préparé le petit déjeuner et répondu deux fois au téléphone à des clients qui voulaient réserver. Le petit déjeuner fini, Clément arrive dans la salle à manger la tête dans le cul, s'excusant mille fois pour le raté, je le rassure, de toute les façons avec la pluie nous ne serions pas partis à l'heure prévue. Suit tout le reste de l'équipe dans le même état, confus, gêné. Ils étaient très drôles ! Dès la première acalmie nous repartons après un salut amical à toute la petite échelle. Passées les Granges Raguin Marie crève, évidemment c'est le pneu arrière, sinon c'est pas drôle ! je démonte le pneu, enlève le morceau de feraille à l'origine du trou (toujours se méfier des granges, nous y avions rangé les vélos à la petite échelle) et nous repartons. Rochejean-Labergement-Sainte-Marie comme qui rigole, que de la descente. Comme promis nous passons dire coucou à Alexandre qui habite avec Claire dans le village. Ils tiennent un gîte d'étape, Claire ne travaille plus. Nous cassons la croute, un beau morceau de comté arrosé d'un rouge sympathique. Nous repartons contents de toutes ces rencontres et invitations. Pontarlier se présente rapidement à nous. J'en profite pour acheter des capes. Prochaine étape: la vallée de la Loue. Nous nous arrêtons dans un café juste avant de voir se déverser des trombes d'eau sur notre route. Celles-là au moins, on ne les aura pas prises sur la tête. Nous reprenons la route, magnifique ambiance après l'orage : les nuages sont à peine au dessous de nous, la brume recouvre la Loue... C'est quand même autre chose de voyager quand le temps est aussi capricieux, rien à voir avec l'atmosphère lourde et ennuyeuse des grosses chaleurs du mois d'août ! C'est beau la franche-comté ! Après avoir traversé des villages plus jolis les uns que les autres (Hautepierre, Lods,...) nous choisissons le camping de Montgesoye. Nous jonglons avec les piquets de tente impossibles à planter ! Finalement, j'arime la tente à des cailloux. Marie apprécie la douche ! c'est vrai qu'elle était classe ! super grignotage, jambon, rillette + boite de quennelle (c'est pour équilibrer le repas), c'est chaud et bon. Puis dodo. Il pleut toute la nuit. |
mardi 17![]() |
mercredi 18![]() |
Le matin tout est mouillé mais le soleil se lève au bon
moment pour sécher nos affaires. Aujourd'hui nous avons
prévu une grosse étape (toute proportion gardée).
Objectif SOING ! Village caractéristique de la haute-patate,
comme ils disent ici. Marie y a passé une grande partie des
vacances
de son enfance, sa grand-mère y habite toujours, nous lui avons
annoncé notre arrivée. C'est parti ! ça sent la
fin de notre petite ballade. Après la traversée
d'Ornans, on quitte la vallée de la Loue, direction
Besançon. Il fait chaud. nationale énorme et descente qui
n'en finit plus avec les camions aux fesses. Impossible de nous
dépasser dans la descente tellement la route est étroite.
Je reste un peu au milieu de la chaussée pour éviter
qu'un chauffeur inconscient ne prenne l'initiative de nous doubler.
Après six kilomètres, nous rentrons dans Besançon
contents d'être sortis de cet enfer ! Pause à
besançon. Sandwich et bière ! Nous repartons par la route
de Vesoul. Rebelote, grosse route, camion et ça cogne. La
journée aller être duûûûûre ! On s'emmêle les pédales entre Auxon-Dessus ou Dessous (les Bisontins comprendront!) afin d'éviter les brettelles d'autoroute. Pas facile de circuler dans certaines grandes villes, les signalisations pour les vélos faut vraiment les chercher ! On s'arrête au bord de l'Ognon pour une pause goûter. Dommage ! Il est interdit de se baigner. Etuz-Bonnevent-Velloreille-Ciselay et Grachaux. Plantage! On est milieu des champs de chanvre, mais pas dans la bonne direction. Pour le fun on immortalise l'instant, jamais vu autant de plans de cannabis, bon c'est pas pour fumer, rien que l'odeur nous fait beaucoup rire. On repart en arrière pour retrouver notre route, Frasnes le Château, Vaux le Moncelot, les Baties, Sept Fontaines, Grencourt (on vous donne le détail car pour un cycliste le coin vaut vraiment le déplacement). La nuit s'approche, ça fait dix heures qu'on est sur nos selles, l'orage se pointe, il est temps d'arriver ! On est accueilli sympathiquement par la grand-mère et la tante autour d'un repas copieux et simple comme nous aimons (frites fraîches, cancoillote, salade et tarte aux mirabelles). Après le repas on ne demande pas mieux que d'aller se coucher et cette fois dans un lit ! |
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On se lève tranquillement, après le déjeuner,
tandis que
nous préparons nos bicyclettes, la tante emmène les
enfants ramasser les mirabelles. Elles sont belles cette année.
Nous on est pas pressés de repartir, c'est notre dernière
étape, et donc le dernier jour de bicyclette pour un
sacré moment. Ca faisait deux ans que nous n'avions plus
pris la route ensemble. Aujourd'hui nous allons à colombier.
Chez maman et papa Virot. Nous quittons Soing en début d'après-midi et croisons un autre couple à bicyclettes. Nous discutons un instant en attendant la fin de l'averse. Nous reprenons le chemin ensemble. Lui, didier, il est retraité SNCF, elle, laurence, je ne sais plus. Nous roulons et discutons pendant quelques km. Nos chemins se séparent à poncey. Mon compteur indique 5999 km. Je propose de fêter notre rencontre et le 6000 em km. Ca tombe bien, nous avions une bouteille entamée . nous nous quittons guillerets: 55 degré ça se digère pas comme ça ! Nous nous dirigeons vers vesoul. T'as voulu voir Vesoul et on a vu Vesoul ! On croise charly dans un virage, on tape la discute pendant une bonne demi-heure. Dégoutés par la traversée de Besançon, nous cherchons un chemin contournant Vesoul sans faire trop de km. A trop admirer les jolis villages on se plante et on tombe en plein dans Vesoul ! Super ! Marie est dégoutée rien qu'à l'idée de prendre la nationale ! A force d'éviter les routes et d'emprunter les bords de la chaussée je crève. Evidemment c'est la roue arrière, sinon c'est pas drôle ! Pendant que je répare Marie téléphone à ses parents. Nous finissons tous les deux dans le toyota de papa Virot ! Marie a le sourire et moi ça m'énerve de finir comme ça ! |
jeudi 19 ![]() |
illustrations et photos : marie et manuel texte : manuel, relu et corrigé par marie email : manueletmarie@tiscali.fr remerciements à: norbert et toute l'équipe de la la petite échelle, la chambre d'hôtes BRAND à Rahon (03 81 86 80 46), la maison de la réserve à Labergement Sainte-Marie et son président alex, maïté et manuel, didier, laurence, simone, Jean-Jacques, le toyota, la distillerie pernot et toutes les autres personnes que nous avons rencontrées ! |
FIN
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